En bientôt deux ans quatre années d’exercice, j’ai parfois entendu de drôles de préjugés et clichés concernant mon métier, encore mal connu. Je vous propose aujourd’hui de répondre à certaines de ces idées reçues.
Comme tout métier, celui de correcteur s’apprend !
Un bon niveau d’orthographe ne peut à lui seul justifier un statut de correcteur professionnel. Il est donc primordial de ne pas se contenter d’acquis et de gagner en maîtrise pour proposer un service de qualité.
Il existe d’ailleurs différentes formations, en présentiel ou à distance.
Mais bien sûr !
Rien ni personne n’est infaillible, le professionnel de correction n’échappe donc pas à cette réalité. Il est un être humain comme les autres et connaît, malgré son expertise et ses compétences, des jours avec et des jours sans.
Là encore, personne n’est parfait.
La langue française regorge de règles, subtilités et d’un nombre de mots que nul ne pourrait apprendre par cœur. C’est d’ailleurs ce qui pousse le professionnel à la recherche, à la formation et au questionnement continus dans l’exercice de ses fonctions.
Non, non, non et non !
« Vite fait, bien fait » n’est pas la devise d’un correcteur. Le travail de correction est minutieux et demande des heures d’attention et de concentration pour sa bonne réalisation.
Si un « professionnel » vous propose un service express, fuyez, à moins d’accepter que la prise en charge de votre écrit soit bâclée.
Tout à fait !
Et j’ajouterais même que je ne dis jamais de grossièretés, ne parle jamais la même langue que mes trois adolescents, n’use jamais d’humour et ne regarde que des documentaires culturels.
LOL
Attention, je vais mordre ! Dois-je vous rappeler mon article de blog concernant les logiciels de correction ?
RIEN ne remplace l’œil humain !
Un programme ne peut analyser le sens d’une phrase ou vous indiquer de potentielles incohérences, MAIS peut ajouter des erreurs là où il n’y en avait pas. Eh oui !
Il faudrait peut-être vous mettre d’accord les amis !
Si vous êtes adeptes du « vite fait, bien fait », il y a de grandes chances que vous pensiez gratuité ou moindre coût.
Pour rappel, si je prends l’exemple d’un roman, plus de 50 heures de travail peuvent être nécessaires à sa correction. On fait le calcul ?
Je vous épargne cela, mais vous invite à consulter cet article → Tout savoir sur la correction
Eh bien non ! Il est même parfaitement exclu de se substituer à l’auteur en modifiant le fond de son écrit, chose souvent redoutée d’ailleurs, ce qui est bien légitime.
Le propre d’un professionnel de la correction est au contraire de s’adapter au style du rédacteur et de respecter son intention lors de propositions de réécriture ou de reformulation.
De plus, le correcteur se doit de rendre visible toute suggestion de modification afin qu’elle soit vue et validée (ou non) par son auteur.
Non, non, non et non !
Un professeur a suivi une formation pour enseigner, un correcteur pour corriger. C.Q.F.D.
Là où le prof enseigne et applique des normes et règles, le professionnel de la correction se met au diapason de la plume de son client en jouant avec les subtilités de la langue. Soulignons également que le correcteur n’est pas formé à la transmission, à la pédagogie.
En deux quatre ans, j’ai eu la chance de travailler sur des romans, des magazines, des publications de réseaux sociaux et sites Internet, mais aussi des mémoires de fin d’études comme des courriers professionnels.
Et surtout, j’ai accompagné des personnes aux projets riches et variés.
J’en profite d’ailleurs pour vous remercier chaleureusement.
Pour découvrir les coulisses de mon métier, avoir accès à mes guides pratiques et à mes offres promotionnelles en avant-première.
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